Il y a des variabilités qui dépendent du site receveur, richesse en vaisseaux et souplesse de l’espace environnant. Et aussi du site donneur, qualité de la graisse et autres facteurs aléatoires.
D’une façon habituelle les transferts graisseux au visage ont un taux de survie de 70 à 90 %, au niveau des seins de 50 à 70 %, de la silhouette de 60 à 80 %.
Les adipocytes sont revascularisés en partie, d’autres meurent, les pré-adipocytes très résistants se transforment en adipocytes matures, certaines cellules conjonctives se transforment en adipocytes. C’est pourquoi il faut attendre 3 mois avant stabilité de ces transformations pour juger du caractère définitif.
Les adipocytes greffés se comportent alors sensiblement comme la graisse du corps, ils diminuent en cas de perte de poids et vice versa.
