Depuis 2002, les implants mammaires en gel de silicone ont été réintroduits en France et sont les plus couramment posés. Ces implants disposent de la norme CE obligatoire et ont fait l’objet d’études scientifiques afin de prouver leur efficacité et leur innocuité.
Implants mammaires en gel de silicone
Les implants mammaires sont constitués d’une enveloppe en élastomère de silicone, elle-même formée de 6 à 10 couches superposées de silicone. Interposée en sandwich au milieu de ces couches, une couche spéciale couche barrière destinée à empêcher la transpiration du gel à travers l’enveloppe.
Cette enveloppe est fabriquée sur un moule de forme précise une matrice qui peut être de forme ronde sphérique ou anatomique dite en goutte d’eau.
Le gel de silicone qui est le contenu de l’implant est de fabrication médicale, puis modifié pour obtenir plusieurs niveaux de viscosité et cohésivité du gel. Le gel standard est peu cohésif donc très souple, alors que le gel très cohésif plus ferme.
Le fabricant agit aussi sur le taux de remplissage du gel dans un implant pour ajuster le rapport fermeté et plis de l’enveloppe. La profondeur d’un implant ou sa projection est appelée profil de l’implant qui peut être de faible ou profil bas à extra profond ou profil très haut.
Enfin, la paroi de l’implant peut être lisse caractéristique naturelle, ou être plus ou moins rugueuse ou texturée, microtexturée jusqu’à macro texturée. La finesse et la précision de cette texturation est contrôlée par le fabricant.
Ainsi, vous entendrez votre chirurgien parler de prothèse ronde ou anatomique, lisse ou texturée, en gel plus ou moins cohésif, de profil bas, moyen ou haut.
La durée de vie des implants est au minimum de 10 ans, après ce délai une surveillance rapprochée échographique annuelle est nécessaire pour s’assurer de l’intégrité et de l’absence de rupture.
Depuis le 4 Avril 2019 les implants macrotexturés ont été interdits par l’ANSM (Agence Nationale de la Santé et des Médicaments). Ceci en raison de l’apparition très rare d’une forme de lymphome à grandes cellules survenant dans 1/2500 cas de patientes porteuses essentiellement de macrotextures biocell de la marque ALLERGAN. Par principe de précaution l’interdiction a été étendue à toutes les macrotextures et aux implants à enveloppe de polyuréthane.